Al Khelaifi

Nasser Al-Khelaifi, le patron du fonds d\'investissement Qatar Sports Investment (QSI), le nouvel actionnaire majoritaire du PSG (70%), va remplacer très prochainement Sébastien Bazin, l\'actuel président du conseil de surveillance du club. La rédaction vous propose un portrait de ce jeune cadre passionné de sport. Depuis la surprenante attribution du Mondial-2022 au Qatar, la France constitue une cible privilégiée de la famille régnante de ce petit pays dans son opération-séduction menée à l\'échelle planétaire. Nasser Al-Khelaifi est l\'un des hommes sur lequel s\'appuie la richissime monarchie gazière. Du court de tennis à Al-Jazira Nasser Al-Khelaifi, le président du fonds d\'investissement QSI, le nouvel actionnaire majoritaire du PSG (70%), est l\'ami intime de Tamim Bin Hamad Al-Thani, le prince héritier du Qatar. Les deux hommes se sont connus lorsqu\'ils jouaient pour leur pays en Coupe Davis. En outre, Al-Khelaifi a été le premier Qatarien classé à l\'ATP. Depuis 2009, il est à la tête de la fédération de tennis qatarienne. C\'est lui qui a créé l\'Open de Doha, composé de deux tournois (le premier WTA féminin, le second ATP masculin). Le patron de la chaîne Al-Jazira Sport, présenté par le JDD comme “un jeune homme européanisé\" et \"anglophone”, dispose d\'un très large réseau. Titulaire d\'un diplôme en économie et en gestion de l\'université du Qatar, il s\'est révélé excellent dans les négociations qu\'il a menées en tant que directeur général de la chaîne arabe spécialisée dans le sport. Depuis sa nomination en 2008, il s\'est distingué en conduisant une politique agressive d\'acquisition des droits. Son bilan est plus qu\'honorable : il a décroché les droits pour le Moyen-Orient de la Coupe du Monde en Afrique du Sud et acquis ceux pour le Mondial-2014 au Brésil, celui de 2018 en Russie et encore du Mondial-2022 qui aura lieu dans son pays. Un acteur incontournable du paysage footballistique français L\'homme d\'affaires de 39 ans, qui suit des cours de français, est aussi la figure de proue du Qatar en France. Frédéric Thiriez, le patron de la Ligue de football professionnelle (LFP), l\'apprécie particulièrement car il a les moyens nécessaires pour mettre fin à l\'hégémonie de Canal+. Fort de ce soutien, il est devenu un acteur incontournable du paysage audiovisuel et sportif français. Contrairement à ses voisins émiratis, le Qatarien jouie d\'une image positive : il ne dépense pas sans compter. Ainsi, il a obtenu jeudi pour 90 millions d\'euros un lot des droits télévisuels de la Ligue 1 (2012-16), à savoir deux matches et deux magazines. Enfin, il envisagerait de lancer sa propre chaîne francophone ou de racheter Orange Sport, qui affiche une perte de 103 millions d\'euros. Mercredi, devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le représentant des futurs propriétaires est sorti de l\'ombre et a pleinement assumé le rôle de nouvel homme fort de ce PSG made in Qatar. Premièrement, il a opté pour le statu-quo en maintenant Robin Leproux et Antoine Kombouaré à leurs postes. Deux hommes sur lesquels il compte s\'appuyer pour bâtir une grosse écurie européenne. Deuxièmement, il a présenté les garanties financières que réclamaient les membres de la DNCG ainsi que le futur organigramme du club, dans lequel le seul changement concerne la venue de Leonardo au poste de directeur sportif. Un personnage influent et respecté à qui sera confié les clés de la maison Rouge et Bleu en matière de recrutement. Voire plus. Un rôle central à déterminer Le but des Qatariens est de monter sur le long terme une équipe compétitive sur le plan national, avec comme objectif ultime de l\'installer définitivement parmi les grands d\'Europe. Mais l\'implication de l\'homme de confiance du prince héritier qatarien au PSG reste encore floue. “Je suis le président de Qatar Sports Investment, rappelle-t-il. Nous sommes les nouveaux actionnaires, mais je ne suis pas le nouveau patron du club. On va garder le même management au PSG, et Robin sera le président. On va travailler de façon très proche.” Plusieurs quotidiens français, dont le Parisien, affirment qu\'Al-Khelaifi sera le président du conseil de surveillance ou du conseil d\'administration du club. C\'est entre le 27 et le 30 juin, lorsque les Qatariens prendront officiellement le contrôle du club, que le rôle du numéro un d\'Al-Jazira Sport sera clarifié. Néanmoins, une chose est quasi certaine. Son influence grandissante aura pour conséquence la diminution des prérogatives de Leproux, un président fragilisé, qui devra composer avec deux nouveaux dirigeants : un directeur sportif (Leonardo) et un directeur financier (dont l\'identité n\'a pas été révélée).\"Al-Khelaifi\"

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