supporters du paris saint-germain

Publié le : 29 janvier 201845 mins de lecture

Les supporters du Paris Saint-Germain Football Club encouragent et soutiennent le club de football français du PSG. Ce club étant le seul club de football d’Île-de-France à jouer en Ligue 1 et du fait de la population concernée (plus de 11 millions d’habitants), les supporters du PSG sont nombreux et divers dans 100 départements français, dans le continent européen et même dans le monde1.

 

Sommaire [masquer]

  • 1 Kop of Boulogne
    • 1.1 Les débuts du Kop
    • 1.2 Kop of Boulogne
    • 1.3 La vague ultra
    • 1.4 L’ère Canal+
  • 2 Virage Auteuil
    • 2.1 Les débuts
    • 2.2 L’ascension
  • 3 Les latérales
  • 4 Incidents
    • 4.1 L’affaire PSG – Hapoël Tel-Aviv
    • 4.2 L’affaire de la banderole au Stade de France
  • 5 Fraternisations et rivalités
  • 6 Les principaux groupes de supporters
    • 6.1 Virage Auteuil
    • 6.2 Kop of Boulogne
    • 6.3 Tribune Paris
    • 6.4 Tribune présidentielle Francis-Borelli
    • 6.5 PSG Clubs
    • 6.6 Groupes dissous
  • 7 Les principaux chants au Parc des Princes
  • 8 Les fans célèbres
    • 8.1 Anecdotes
  • 9 Filmographie
  • 10 Notes et références
  • 11 Liens externes

Kop of Boulogne
Les débuts du Kop Jeunessupporterspsg.jpg

Le Kop de Boulogne, ou plutôt le « Kop of Boulogne » (abréviation KoB) est né le 2 août 1978 suite à une modification de tarification au Parc des Princes. Depuis le 18 septembre 1976, les jeunes supporters du PSG étaient massés en tribune K : le « Kop K ». Ce Kop K rassembla jusqu’à 500 jeunes supporters. La localisation de ce Kop en tribune K puis dans la tribune Boulogne tient à l’existence d’une carte de « jeune supporter » très peu chère et donnant accès à cette tribune K, et aussi au fait que les joueurs s’échauffaient alors systématiquement devant la tribune Boulogne. Cette tradition était née le 10 novembre1973 à l’occasion du premier match du PSG dans la nouvelle enceinte du Parc des Princes. Il faut attendre 1998 pour voir le PSG s’échauffer devant le virage Auteuil. Bien vite pourtant, le PSG reprend ses échauffements devant la tribune Boulogne.

Le Kop K est également actif en déplacements, comme le signalent nombres d’articles des programmes de matches du club. En janvier 1977, suite à des débordements lors du déplacement à Nancy (3 cars + environ 150 « indépendants »), on se penche sur le « problème » des déplacements… Cette problématique du KOP K, le virage Boulogne en hérite. Les Associés (70-72) étaient un minimum de 150 supporters pour chaque déplacement et un maximum de 1.200 à Lille en janvier 1972. Lors de ces premiers déplacements parisiens en Province, nombre d’« incidents » en tribune ou à la sortie des joueurs sont déjà à signaler.

L’hymne du KOP K est Au Parc des Princes, sur l’air de Nini Peau de Chien (à la Bastille…) : « Au Parc des Princes on aime bien le PSG, ils sont si forts et si sportifs (« rageurs » à l’origine), on aime bien, qui ça ? Le PSG ! Où ça ? Au Parc des Princes ! » (première publication dans le programme de match du 24 janvier 1978, PSG-Rouen).

Kop of Boulogne

Les modèles du Kop K puis du Kop Of Boulogne sont, dès l’origine, britanniques. Le choix du terme « Kop », en référence au Kop d’Anfield, est très clair. Les finales de Coupes d’Europe des clubs champions au Parc en 1975 (Leeds United) et 1981 (Liverpool FC) offrent l’archétype du modèle britannique aux jeunes supporters du PSG : exubérance, anomie et violence. L’anomie a le vent dans le dos à Paris en 1978, mouvement punk oblige, et il n’est pas très étonnant de voir Boulogne essayer de suivre ce modèle britannique.

Les artifices les plus divers sont d’usage dès 1980 au KOB afin de mettre l’ambiance : fumigènes, chlorate, corne de brume, écharpes, drapeaux, bâches, et autre voile. La première voile géante couvrant le tiers bleu d’origine du KOB entre en service en 1981. Côté chants, le KOB est très productif avec plus d’une centaine de chants et slogans différents en usage dès le début des années 1980.

C’est dans le virage Auteuil que se retrouvent massés les supporters du PSG à l’occasion de la finale de la Coupe de France 1982. C’est presque un match à l’extérieur pour le KOB qui peut alors compter sur 1 000 à 1 500 supporters. Ce match reste notamment dans les mémoires pour l’invasion du terrain par les supporters du PSG durant plus d’une heure. Basile Boli, alors fervent supporter du PSG, était du nombre.

Entre 1978 et 1985 (drame du Heysel), la tribune Boulogne reste largement ouverte aux supporters adverses, et les incidents sont très nombreux avec les forces de l’ordre et les supporters adverses. Ainsi, les supporters de la tribune Boulogne adoptent les habitudes des hooligans britanniques et défrayent rapidement la chronique ; les déplacements deviennent ingérables dès la saison 1981-82. C’est le début de la réputation de la tribune Boulogne comme une tribune dure. Cette réputation est rapidement mise à l’épreuve et dès l’été 1982, les incidents se multiplient.

L’été 1982 voit l’apparition en tribune des premiers skinheads.

Suite au drame du Heysel, la tribune Boulogne est fermée aux supporters adverses et la seconde période en tribune G rouge est interdite au KOB. La combinaison de ces deux modifications va fixer le KOB dans la tribune Boulogne.

[modifier]La vague ultra

La saison 1985-1986 voit l’émergence du premier groupe Ultras : les Boulogne Boys. Cette association débute ses activités dès septembre 1985 et dépose ses statuts en décembre 1985. Les Boys profitent d’une série d’actions stupides d’éléments incontrôlés du KOB en début de saison. Plusieurs stades, dont ceux d’Auxerre et Nice sont en effet vandalisés. Ces actions qui entraînent l’annulation de déplacements des supporters parisiens (au Havre par exemple en septembre 1985) sont sévèrement condamnées par des supporters du KOB et les Boulogne Boys profitent de ce fort sentiment de rejet, quelques mois après le drame du Heysel, pour voir le jour. Francis Borelli et l’ensemble du club, Luis Fernandez au premier chef, encouragent cette création. Très vite, pourtant, des problèmes de personnes éclatent chez les Boys, donnant le jour dès mars 1986 à d’autres groupes comme les Gavroches et les Firebirds. Ces divisions freinent pourtant l’ascension du mouvement ultra dans le virage Boulogne. De nombreux incidents émaillent dès lors la tribune entre les tenants des écoles britanniques et italiennes.

Il existe un groupe féminin, les Girls, depuis le milieu des années 1980, premier groupe ultra féminin fondé en France.

[modifier]L’ère Canal+

Le KOB lâche clairement Francis Borelli en 1990-1991 et pèse alors de tout son poids dans la balance pour provoquer un changement de direction. Depuis le titre de champion de France en 1986, en championnat, la moyenne de spectateurs baisse, rendant d’autant plus visibles et incontournables les réactions hostiles des hooligans. Si le PSG a perdu la moitié de ses spectateurs en cinq ans, le KOB fait de la résistance avec un effectif qui se stabilise au millier de membres actifs. Dans le même temps, l’OM connait une réussite sportive accompagnée d’une importante activité en tribune. Le KOB applaudit ainsi l’arrivée de Canal+ à la tête du PSG.

Avec l’arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Afin de casser le KOB, Canal+ propose aux Ultras de s’installer dans le virage Auteuil, subventions à la clé. Supras, Lutece Falco et autres Dragons (futur Tigris Mystic) en profitent pour voir le jour. Les anciens groupes du virage Boulogne comme les Boys, les Rangers et les Gavroches restent dans le virage Boulogne. Cette scission réduit efficacement la violence dans le virage Boulogne, tandis qu’une rivalité s’instaure entre les deux tribunes. Les fouilles et contrôles désormais multiples sont mis en place pour limiter la violence. Un contrôle systématique d’identité est même instauré durant plusieurs saisons à Boulogne.

Billet en « Boulogne rouge » pour le match PSG – Caen du 28 août 1993.

Médiatisés, les incidents du PSG-Caen de l’été 1993 marquent les esprits : les supporters de Boulogne expulsent des CRS de la tribune. Le haut de la tribune étant en travaux, les supporters se retrouvent dans la section basse, en « Boulogne rouge ». Depuis l’origine du KOB, cette partie de la tribune avait toujours été négligée par les supporters ; on risquait d’y recevoir sur la tête les divers jets émanant du haut de la tribune. Cette période prend fin avec ce match PSG-Caen, et le refus de certains membres durs du KOB d’abandonner cette partie de tribune à la fin des travaux. C’est l’acte de naissance de « Boulogne Rouge ». Le virage Boulogne est alors scindé en cinq secteurs (2 en bas, 3 en haut), et jusqu’en 1998, d’énormes verrières barrent la tribune. Les contrôles avant d’accéder au virage Boulogne sont encore renforcés. La situation reste en l’état jusqu’à la Coupe du Monde.

Pratiquant à l’occasion la mode du tifo, sans grand enthousiasme toutefois, les supporters du virage Boulogne radicalisent leurs chants avec l’oppositionPSG-OM. « Cuits cuits cuits, les Canaris sont cuits » des années 1970 et 1980 est remplacé par « la Bonne-Mère est une Salope ». Le KOB pratique également dans le détournement de chants adverses… Le chambrage de l’adversaire ne se limite pas à l’OM, mais seul ce club rival a droit à un traitement « gras ». Face à Lens, les fans parisiens se contentent ainsi d’un simple « Germinal ! Germinal ! Germinal ! ». En province, les supporters adverses ont droit à des « Paysan ! Paysan ! Paysan ! ». Les supporters bordelais sont rentrés dans le jeu, et ont bâché « Fier d’être paysan » puis, la saison suivante, « Paysans II : le retour ».

Mettant de côté les divisions Boulogne-Auteuil, les supporters du PSG s’unissent à l’automne 2004 pour dénoncer notamment la nouvelle politique de sécurité du PSG. Un site Web voit même le jour en janvier 2005, sous tutelle des associations de la tribune Boulogne et du Virage Auteuil. D’abord très complet, il ne décolle pas et ferme fin mars 2005. Les supporters maintiennent une grève des encouragements jusqu’au 14 mai 2005. La signature d’une convention exigée par les supporters entre eux et le club et l’éviction du responsable de la sécurité, du président et de l’entraîneur désamorcent le conflit.

[modifier]Virage Auteuil [modifier]Les débuts

Contrairement au Kop de Boulogne, le Virage Auteuil n’est pas une tribune très active au niveau de ses supporters jusqu’au début des années 1990, hormis de nombreux abonnés dès la fin années 1970, plus spectateurs que supporters. « Auteuil rouge » fut, à l’occasion (PSG-Juventus de Turin 1983, par exemple), réservé aux supporters adverses.

C’est à Auteuil que se retrouvent massés les supporters du PSG à l’occasion de la finale de la Coupe de France 1982.

Tribune Auteuil lors d’un match PSG – Caen en août 2004

Avec l’arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Canal+ propose aux ultras de s’installer dans le Virage Auteuil, subventions à la clé. Supras (1er groupe du Virage Auteuil, dès le 26 octobre 1991), Lutèce Falco (après un crochet par la K bleue à l’automne 1991) et autres Dragons (absorbés plus tard par les Tigris Mystic) en profitent pour voir le jour. Les anciens groupes de Boulogne comme les Boys et les Gavroches restent dans le Kop de Boulogne. Cette scission réduit efficacement la violence dans le Kop de Boulogne, tandis qu’une rivalité s’instaure entre les deux tribunes.

Contrairement au Kop de Boulogne, le Virage Auteuil prend comme modèle l’Italie et ses ultras, avec des animations des tribunes à l’occasion de l’entrée des joueurs sur le terrain. Lors de la demi-finale de coupe d’Europe contre l’AC Milan, la tribune organise une chorégraphie feuilles qui sera élue par la réputée société italienne T.I.F.O. (vente d’écharpes, t-shirts et autres matériel destinés aux supporters) comme le meilleur tifo européen de la saison 1994-1995.

En déplacement, les deux tribunes font jeu égal dans le nombre de membres. Boulogne est majoritaire jusqu’en 1995, rejoint ensuite par le Virage Auteuil. En effet, si les déplacements sont longtemps restés l’apanage des indépendants du Kop et des cars organisés par le club (supporters officiels), les associations systématisent de plus en plus l’organisation de cars de groupe, avec pour objectif d’être présents partout où le PSG joue. Pour les finales sur terrain neutre toutefois, Boulogne aligne toujours un contingent plus imposant que le Virage Auteuil.

Le répertoire des chants de la tribune est varié, et ressemble bien entendu à celui du KOB : beaucoup de chants à consonance anglaise dont le fameux Let’s go, mais aussi le Oh ville lumière sur l’air de Flowers of Scotland. Le reste des chants provient d’Italie, dont le répertoire s’est agrandi au fur et à mesure que la tribune a pris de l’importance. Quelques chants propres sont même à signaler, comme par exemple celui entonné sur l’air de Milord d’Edith Piaf, véritable hymne du Virage Auteuil, ou bien encore Paname Paname Paname ! inventé lors de ces dernières années.

Match Benfica – PSG (UEFA 2006/2007).

Après l’abandon du versement de subventions par le club en 1997, le Virage Auteuil découvre l’indépendance, avec un léger réchauffement des relations Boulogne-Auteuil. Un des signes du rapprochement est la mise en place de chants en écho entre les deux tribunes, impensable avant cette date (PSG-Toulouse en 2000).

Les relations inter-groupes d’Auteuil semblent être au beau fixe, l’ensemble des groupes de la tribune parvenant à s’unir pour défendre des idéaux communs, tel que le retour du maillot historique bleu-blanc-rouge-blanc-bleu initié par Daniel Hechter lors d’un PSG/Lille à l’orée de la saison 2001-2002.

[modifier]L’ascension

Aux alentours de l’an 2000, un projet tente d’unir les principales associations du Virage Auteuil afin de former un Collectif Virage Auteuil ou C.U.R.V.A (Collectif Ultras Rassemblant le Virage Auteuil – la Curva veut dire « virage » en italien). Son but est de permettre à la tribune de disposer de plus de fonds pour les tifos, et de poids face au club. Cependant, le projet n’aboutira pas, certaines associations préférant l’indépendance (Lutèce Falco & Tigris), et celui-ci n’étant réalisable qu’avec l’ensemble des groupes. Les premières tensions apparaissent entre les pros-VA et les anti-VA.

En mars 2001, le Paris SG, d’ores et déjà éliminé de Ligue des Champions, reçoit « pour l’honneur » le club turc de Galatasaray, réputé pour ses supporters passionnés. Les premiers incidents éclatent hors du stade, lorsque des supporters turcs sont agressés par des hooligans. Ainsi, durant le match des petits incidents éclatent entre le haut de la tribune Auteuil Bleu et la partie jouxtant la tribune F, injures de part et d’autre, jet de bouteilles d’eau. Mais c’est la tentative d’arrachage de la bâche « Supras For ever » des supporters turcs de la tribune G qui va mettre le feu aux poudres. Les supporters du PSG, déchaînés, cassent la barrière séparant les deux camps et, bien plus nombreux, agressent physiquement les Turcs. Un groupe de cinquante hooligans s’introduit dans le stade et envahit la tribune G ; les agents de sécurité attendent pendant un quart d’heure les renforts des forces de l’ordre pour intervenir2. Après cette rencontre, de nombreux supporters du PSG seront interdits de stade, voire, pour certains, condamnés à de la prison. Le PSG sera quant à lui condamné à disputer deux matchs européens dans un rayon de plus de 500 kilomètres et à une forte amende. Le PSG purgea sa peine au Stadium de Toulouse pour ses matchs de Coupe Intertoto à l’été 2001.

Après une longue période de guerre puis une phase de détente, la guerre Boulogne-Auteuil se rallume en mai 2003 lors d’incidents à Auxerre. Ce match fait suite à la réception de Rennes au Parc des Princes, rencontre placée sous le signe du 10e anniversaire des Tigris Mystic. Parmi les diverses animations, une banderole géante : « l’avenir est à nous » ; crispations au Kop de Boulogne qui pour la première fois sent son hégémonie fragilisée. La réponse se ne fait pas attendre. Trois jours après, pour le dernier match de la saison, les Parisiens de déplacent à Auxerre. Les Tigris sont fortement représentés en tribunes et « poursuivent » les festivités de leurs dix ans. Peu avant la mi-temps, les indépendants du Kop de Boulogne descendent à l’étage inférieur du parcage (Boulogne étant en haut, Auteuil en bas) et s’en prennent immédiatement aux Supras sous le regard des Tigris dans la confusion la plus totale. Le contingent d’indépendants ce jour-là avait vu le retour de bon nombres d’anciens du Kop. De plus, bon nombre de Supras reprocheront par la suite l’attitude des Tigris. L’épilogue de cette fin de saison mouvementée se déroulera au Stade de France pour la finale de la Coupe de France 2003 où Auteuil et Boulogne occupent la même partie de tribune. Les incidents ne tarderont pas, Boulogne est à l’initiative de la charge contre les Viragistes qui, une fois n’est pas coutume, se montreront parfaitement unis (à l’exception des Karsud, neutres jusqu’alors) et prendront une petite revanche sur la violente intrusion des indépendants la semaine précédente au stade l’Abbé-Deschamps.

Le tifo des Supras Auteuil pour les 15 ans du groupe de supporters, le 18 novembre 2006.

La rivalité apparaît entre l’association des Tigris Mystic et Boulogne, tandis que d’autres préfèreront rester plus ou moins neutres (Lutèce Falco, Authentiks, Supras et consorts). Cette crise ne dure pas malgré quelques dérapages en déplacement durant la saison 2003-2004 (incidents au Mans et Strasbourg, puis apparition des séparations Auteuil-Boulogne lors de la finale de la Coupe de France au Stade de France contre Chateauroux en mai 2004). En 2004-2005, l’union de l’ensemble des associations du Parc contre la politique de sécurité engagée par les autorités et le club évitera les tensions. Cette saison verra cependant quelques incidents majeurs lors d’un PSG-Metz fin 2004 où une centaine de fumigènes et de fusées seront allumés et certains lancés sur la pelouse. Le club sera ainsi condamné à disputer un match à huis clos au Parc des Princes contre Bastia en février 2005. Lors du déplacement à Saint-Étienne, près de 400 supporters du PSG seront même contraints de rester sur le parking du stade car ceux-ci refusaient le principe de billets nominatifs avec présentation de la Carte Nationale d’Identité.

Les incidents inter-groupes reprennent en septembre-octobre 2005 (au Mans & à Auxerre), et se multiplient en Île-de-France (avant PSG/Nantes & après PSG/Nancy et Le Mans/PSG) et à l’extérieur jusqu’en janvier 2006. Lors d’un déplacement à Lens pour affronter Vermelles en Coupe de France, le bus des Tigris est attaqué par des indépendants de Boulogne et des Karsud. Des Tigris décident alors de mettre leur association en sommeil en janvier 2006 afin d’être déchargé de tout matériel superflu et ainsi répondre au mieux aux violences des indépendants.

Les Boulogne Boys sont souvent présentés comme l’association la plus impliquée, mais ce sont plutôt les indépendants de la tribune Boulogne qui ne supportent qu’une association relativement récente affiche des messages du type : « L’avenir est à nous ! » C’est d’ailleurs ce slogan, utilisé en mai 2003 par les Tigris à l’occasion de leur anniversaire qui a mis le feu aux poudres. Malgré la mise en sommeil des Tigris, les incidents se poursuivent. Le déplacement à Nantes en mars 2006 2005-2006 : des Tigris, venus en voitures, attaquent des casuals du Kop de Boulogne dans une station service. Quelques semaines plus tard, la dissolution est annoncée le 27 juillet 20063.

Symbole de la différence culturelle qui sépare les tribunes Boulogne et Auteuil, les coursives du Virage Auteuil étaient entièrement taguées et graffées de 2005 à 2010 (fresques orientées style hip-hop en rouge, alors qu’en bleu le style ressemble plus à de la bande dessinée) tandis que l’arrière-boutique du Kop est plus « britannique ». Cependant, suite à une saison délicate dans les relations entre le club et ses supporters à cause notamment d’un fait tragique (un supporter parisien est décédé dans la nuit de mercredi 17 à jeudi 18 mars 2010, après un tabassage le 28 février 2010 en marge d’un match Paris Saint-Germain – Olympique de Marseille), la direction du PSG a changé la politique d’abonnement du club et a fait repeindre les coursives du virage Auteuil afin d’en faire disparaître les fresques et les tags (Dont certains étaient dédiés à des supporters décédés…).

Depuis novembre 2007, un petit groupe sans étiquette particulière tente d’animer Auteuil rouge, en reprenant les chants de l’étage, mais aussi à l’aide de drapeaux et étendards, et se déplace très régulièrement. Communément appelé Auteuil Rouge jusqu’à l’été 2009, le groupe prend alors le nom de Grinta Paris et adopte une tête de gorille en guise de logo. Suivant la tendance du Virage, les Grinta ont orienté la tribune vers le style ultra avec un capo, des tifos, étendards au nom du groupe, pyrotechnie, etc. Les membres de la Grinta entretiennent d’excellentes relations avec les Supras et les Authentiks.

Suite aux différents affrontements entre certains pensionnaires du Kop de Boulogne et du Virage Auteuil, Robin Leproux met en place un plan sécurité dont la finalité est de pacifier les tribunes du Parc, dont il faut le rappeler n’ont jamais été le théâtre d’incidents (qui se déroulaient en dehors du stade). La mesure principale étant le placement aléatoire uniquement pour les anciens abonnés des tribunes G, K, Auteuil et Boulogne. La grande majorité de ces anciens abonnés boycottent désormais le Parc.

[modifier]Les latérales

Le supportérisme actif des tribunes latérales n’a jamais suscité un véritable engouement chez les fans parisiens. Dans les années 1990, les Capitals et autres Incorrigibles Gaulois avaient bien tenté l’expérience mais sans franc succès. Issus du milieu des années 1990 les Hoolicool ainsi que les Titi-Fosi n’ont jamais réussi à fédérer complètement leur tribune ou à imposer un style là où Auteuil et Boulogne s’expriment chacun dans un registre assez différent.

Un sursaut d’activité est à noter en 2001, lorsque quelques supporters issus de différentes composantes du Parc des Princes décident de continuer l’ambiance du Virage Auteuil en tribune G bleu sous le nom « Authentiks ». Tribune assez hétéroclite, car jusqu’à présent composée de supporters sensibles aux animations et à la ferveur du Virage mais aussi de spectateurs passifs voire, sur certains matchs, de « supporters » adverses n’hésitant pas à provoquer Auteuil. Devenu officielle aux yeux du Paris Saint-Germain en 2002, les Authentiks connaissent en quelques années une progression assez impressionnante (nombre de membres, animations, matos, etc…) sous l’aile du Virage Auteuil et plus particulièrement des Supras avec qui ils entretiennent d’excellentes relations. En 2003 apparaît les Puissance Paris. Après des tentatives infructueuses en I rouge, puis en H rouge, les Supporters Puissance Paris investissent la tribune G rouge mais ne connaissent pas la même progression que leur voisins de l’étage, les Authentiks.

Nés peu avant le regain des tensions entre le Virage Auteuil et le Kop of Boulogne, ces associations restent neutres et passives face aux divers incidents même si victimes par-ci par-là de « dommages collatéraux » liés aux affrontements surtout à l’extérieur. Les Authentiks (ATKS) et les Puissance Paris (PSP) fonctionnent sur le modèle associatif d’Auteuil à savoir qu’ils suivent la tendance « ultra » italienne : chants en continu, pyrotechnie, bâche visible à domicile comme à l’extérieur, drapeau, tifo, etc., et leur composition est largement cosmopolite.

Suite à la disparition des Tigris Mystic en 2006, les groupes de la tribune G (surtout les Authentiks du fait de leur nombre) sont de plus en plus souvent assimilés à Auteuil et subissent au même titre les menaces en provenance du Kop de Boulogne. Il est à noter qu’ils sont également de plus en plus présents lors des dernières confrontations : une forte solidarité entre les Authentiks et les Supras Auteuil existe, mettant quelque peu à l’écart les Lutèce Falco souvent neutres dans ces tristes événements.

En fin d’année 2006 est apparue en tribune K bleu la Brigade Paris (Brigade Diabolik à l’origine), association reconnue presque immédiatement comme officielle par le club (nombre de supporters jugent cette décision comme pour le moins étrange). Inscrite dans la mouvance ultra, elle se revendique de Boulogne et prend pour modèle les Boulogne Boys.

[modifier]Incidents

Principaux incidents survenus au Parc des Princes (liste non exhaustive) :

  • 15 mai 1982 : invasion (pacifique) du terrain pendant une heure lors de la finale de la Coupe de France.
  • 19 octobre 1982 : affrontements très violents entre les supporters parisiens et les ultras de la Juventus. Les cars des tifosi sont détruits.
  • 1989 : lors d’un match contre Toulon, les supporters du PSG démontent certaines installations du Parc.
  • octobre 1991 : à la suite d’une défaite au Parc face à Toulon, les supporters de Boulogne deviennent violents. Importants affrontement avec les forces de l’ordre.
  • 28 août 1993 : 10 CRS blessés par des supporters de la tribune Boulogne lors de PSG-Caen.
  • 11 avril 1995 : 146 personnes sont interpelées et 9 policiers sont hospitalisés suite à des bagarres lors de la demi-finale de Coupe de France PSG-OM4.
  • 13 octobre 2000 : un supporter de l’OM de 18 ans est paralysé à vie après avoir reçu un siège venant de la tribune supérieure du Parc des Princes lors de PSG-OM4.
  • 13 mars 2001 : 56 supporters turcs blessés dont 24 hospitalisés, 9 interpellations et match interrompu au bout de 20 minutes suite à des affrontements dans les tribunes lors de PSG-Galatasaray SK.
  • 26 octobre 2002 : 60 interpellations (30 OM 30 PSG) lors de PSG-OM.
  • 25 janvier 2003 : 43 interpellations (40 om 3 PSG) lors de PSG-OM.
  • 9 mars 2003 : 27 blessés, 1 hospitalisé lors de PSG-OM.
  • 18 décembre 2004 : Une centaine de fumigènes est allumée dans les virages du Parc des Princes lors du match PSG-Metz pour protester contre la politique répressive de la direction du club. Des incidents éclateront aussi au sein de la Tribune Boulogne où les supporters tenteront de lancer une une buvette par dessus les gradins.
  • 1er octobre 2005 : 85 interpellations après des affrontements entre supporters parisiens (Tigris et Boulogne Boys).
  • 18 octobre 2005 : Affrontements entre des jeunes supporters du Virage Auteuil et les forces de l’ordre à la fin du match PSG-Nice qui feront usage d’un canon à eau et de gaz lacrymogènes pour disperser les ultras.
  • 29 avril 2006 : 2 blessés lors d’affrontements aux abords du Parc lors de PSG-OM4.
  • 23 novembre 2006 : un supporter parisien est tué par un policier à la fin du match PSG-Hapoël Tel-Aviv (voir ci-dessous « L’affaire PSG – Hapoël Tel-Aviv »).
  • 18 décembre 2008 : 1 supporter hollandais blessé à la hache lors d’affrontements en marge du match PSG-FC Twente4(ce qui s’avèrera n’être qu’une rumeur). Violents incidents avant le coup d’envoi dans le quartier de St Michel.
  • 26 octobre 2009 : 16 arrestations et 1 supporter du psg renversé en marge du match annulée OM-PSG 4.
  • 28 février 2010 : 7 arrestations et 1 supporter décédé à l’issue du match PSG-OM. Environ une heure avant le coup d’envoi, 200 indépendants du Kop de Boulogne et des membres du Virage Auteuil s’affrontent assez violemment devant le Virage Auteuil. Un « casual » du KOB est alors lynché par des ultras d’Auteuil, il décèdera près de 2 semaines après le match après avoir été plongé en coma artificiel5. À la fin du match, des incidents mineurs éclatent entre environ 150 jeunes supporters de la tribune Boulogne et les forces de l’ordre. À la suite de ce classico, près de 200 interdictions de stade (IDS) seront prononcées par la police.

[modifier]L’affaire PSG – Hapoël Tel-Aviv

Le soir du 23 novembre 2006 pour le compte de la deuxième journée de la phase de poule de la Coupe UEFA, le PSG affronte le club israélien de l’Hapoël Tel-Aviv à domicile et subit une défaite 4-2 dans une ambiance malsaine et tendue, émaillée de provocations réciproques6. D’après le journal l’Équipe, vers 22 h 40 à l’issue de la rencontre, un supporter juif, Yaniv Hazout, aurait été pris à partie par plusieurs individus hooligans parisiens7 aux abords du stade, lui adressant des insultes antisémites et le menaçant physiquement. Antoine Granomort, gardien de la paix d’origine antillaise et membre ce soir là du Service régional de la Police des transports parisiens, s’interpose. Un attroupement (« une foule de plus en plus hostile » d’après Philippe Broussard, journaliste à L’Express8) d’une centaine de personnes autour de la scène se crée près du dépôt de bus de la RATP. Selon sa version des faits, Antoine Granomort, bousculé par les supporters, aurait perdu l’équilibre ainsi que ses lunettes, et aurait été pris de panique. Il tire vers 22 h 53 un coup de feu sans sommation, qui blesse grièvement Mounir Bouchaer au poumon et tue Julien Quemener d’une balle en plein cœur, tous les deux présents lors du match. D’après d’autres témoignages9, il aurait tiré posément, dans le calme. « C’est un flic ! » crient les assaillants, toujours d’après Philippe Broussard8, qui entend également des cris tels que « sale nègre », ou « Bleu blanc rouge, la France aux Français ! ». L’arme eut donc pour effet de révéler la profession de Granomort mais aussi d’attirer la foule, obligeant le policier à se réfugier dans le Mac Donald’s à côté de la bouche de métro Porte de Saint-Cloud. Après la destruction des vitres du restaurant par des supporters, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser ceux qui tentaient de s’y introduire.

Les dénonciations politiques et sportives sont multiples10. L’ensemble de la tribune Boulogne est montrée du doigt, tandis que le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, déclare11 dès le lendemain, dans la matinée du 24 novembre, que la légitime défense est retenue en faveur du policier, avant même qu’ait été effectuée une enquête de l’Inspection générale des services. Pour Libération, « La tribune Boulogne, qui abrite les plus ultras des supporters parisiens, dont certains se sont faits comme spécialité, entre autres, de pousser des cris de singe dès qu’un joueur noir touche le ballon12 ». Des supporters du PSG manifestent en hommage au mort, parlant de « Pouvoir assassin », ce qui fait dire à Pierre Marcelle dans la page « Rebonds » de Libération qu’ils revendiquent un « droit à la ratonnade13 ». Le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, annonce la dissolution immédiate des clubs de supporters qui « ne se désolidarisant pas de mouvements racistes ou d’actions violentes » et annonce que la tribune « Boulogne rouge » sera fermée jusqu’à nouvel ordre14, tandis que Marie-George Buffet demande à ce que le PSG joue à huis clos et Françoise de Panafieu à ce que le PSG ne perçoive plus la subvention annuelle de la mairie de Paris estimée à 2,3 millions d’euros.

En Europe des banderoles de sympathie ont fleuri sur l’ensemble des pelouses italiennes (Milan, Livourne, Parme, etc.), espagnoles (Séville, Barcelone, etc.), roumaines (Craiova, Bucarest, etc.), tchèques (Liberec), croates (Split), belges (Charleroi), suisses (Lausanne, Sion, etc.), grecques (Panathinaïkos), des fleurs furent envoyées par des supporters de Chelsea et de Porto.

En France, le mouvement ultra s’est aussi montré solidaire en demandant qu’une « véritable enquête » soit lancée comme connaître la vérité sur une hypothétique bavure policière. Lors du Nantes-PSG suivant le drame, des supporters nantais sont venus prendre part à la marche silencieuse du cortège parisien en leur offrant une gerbe de fleur. À Saint-Étienne par exemple, on a pu voir « que justice soit faite pour Julien et Mounir » ou « Trop de répression, pas de justice » pouvait-on voir affiché à Reims. Ainsi de Marseille à Lens, de Brest à Toulouse, tous les stades sans exception ont affiché une banderole en la mémoire du défunt. Dans certains stades, comme par exemple à Strasbourg, les supporters se voient interdits d’afficher des messages de condoléances et de soutien, les banderoles sont arrachées par les stadiers et les policiers.

Afin de célébrer une dernière fois la mémoire du supporter décédé, l’association des Boulogne Boys organisa « une marche silencieuse et non revendicative » le dimanche 3 décembre, lors du report du match Paris SG-Toulouse, de la place de l’Europe jusqu’au dépôt de bus de la RATP où Julien Quemener est mort suite au coup de feu d’Antoine Granomort.

Les pouvoirs publics ont pris l’initiative d’interdire de stade les fauteurs de trouble avec obligation de pointer au commissariat les jours de match. Avant PSG-AEK Athènes du 22 février 2007, ils sont 204 sur les 300 bien connus des Renseignements généraux.

Il est à noter qu’au moment des faits, Antoine Granomort était sous le coup d’une mise en examen pour escroquerie et dénonciations mensongères. Il a été pour ces faits condamné le 3 avril 2007 à cinq ans de prison avec sursis puis révoqué de la police15 six mois plus tard.

Le 7 mai 2009, l’enquête semblait rebondir avec la publication dans la presse des conclusions du rapport d’expertise balistique et criminalistique en date du 25 mars 2009. Ce rapport remis à la juge d’instruction Nathalie Dutartre établit que l’auteur du coup de feu était debout et a tiré à l’horizontale, confirmant ce qu’a toujours affirmé Mounir Boujaer qui assistait à la reconstitution du 12 juin 2008. Selon Me Gilbert Collard, l’avocat de Mounir Boujaer, « ces conclusions permettent de contester la thèse de la légitime défense »16.

Le 29 septembre 2010, le parquet de Paris a cependant requis un non-lieu général entérinant la thèse de la légitime défense d’Antoine Granomort17. Le 15 février 2011, Nicolas Blot, le juge d’instructionde Paris, a suivi les réquisitions du parquet en confirmant le non-lieu18.

[modifier]L’affaire de la banderole au Stade de France

Le 29 mars 2008, au cours de la finale de la Coupe de la Ligue contre le RC Lens, des supporters du PSG affichent pendant quelques minutes une banderole faisant allusion au film de Dany Boon : « Pédophiles, chômeurs, consanguins : Bienvenue chez les Ch’tis19 », déclenchant une série de protestations.

Le 3 avril, les associations de supporters Boulogne Boys, Gavroches et Rangers annoncent sur RMC info leur probable auto-dissolution afin de devancer toute interdiction qui pourrait être prononcée par le Ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie20.

Deux semaines après l’affaire de la banderole anti-Ch’tis, les Lutece Falco ont décidé de changer de cible en déployant une banderole s’en prenant aux médias, dimanche soir lors de Paris-SG – Nice au Parc des Princes (2-3) : « Démagogie, désinformation, hypocrisie, sensationnalisme, antiparisianisme : bienvenue chez les médias ».

Le 17 avril 2008, après les avis favorables de la Commission nationale consultative pour la prévention des violences dans les enceintes sportives, Michèle Alliot-Marie, Ministre de l’Intérieur dissout lesBoulogne Boys21. À la suite de cette affaire, le PSG sera exclu de la Coupe de la Ligue pour la saison 2008-2009, mais sera finalement réintégré après l’appel qu’il effectua auprès du Tribunal administratif de Paris. La FFF a fait appel de cette décision.

[modifier]Fraternisations et rivalités

Les supporters du PSG fraternisent à l’occasion avec les supporters adverses. La première du genre eut lieu en septembre 1983 à l’occasion du match de coupe d’Europe face aux Écossais de Heart of Midlothian FC soutenus par 3 000 fans venus d’Édimbourg. La Auld Alliance franco-écossaise explique en partie cette fraternisation. La réaction positive et festive des supporters écossais face à leur équipe qui s’inclina 4-0 ce soir là au Parc, força également le respect des Parisiens. Autre club écossais qui suscita des scènes de fraternisation à l’aller comme au retour : le Celtic FC en 1995. En1997, les supporters du Liverpool FC sont reçus comme des rois au Parc ; à cette occasion, une banderole gigantesque « Welcome to legendary fans » fut déployée à Auteuil. De même l’accueil fut très chaleureux lors de la manche retour à Anfield. Derniers clubs en date ayant engendré des scènes de fraternisation : Derry City FC en septembre 2006 et Panathinaïkos en novembre 2006 au Parc des Princes après que ces derniers eurent longuement chanté en la mémoire de Julien Quemener, décédé après le match contre l’Hapoël Tel-Aviv.

De fait, il n’existe que deux réelles rivalités impliquant le PSG : avec l’Olympique de Marseille et la Juventus. La rivalité franco-française avec l’OM repose avant tout sur la classique opposition Paris/Province. Le problème avec la Juventus remonte au tout premier match opposant les deux clubs en Coupe d’Europe en 198322. De très violents incidents mirent aux prises ce soir-là les supporters des deux clubs, et depuis lors, les oppositions PSG-Juventus, qui tournent systématiquement à l’avantage des Italiens sur le terrain, sont marquées par des incidents. Il y eut huit matches PSG-Juve en coupes d’Europe entre 1983 et 1997 et un en match amical en 2004.

En 2007, lors d’un match de Ligue 1 face à Sedan, des supporters néerlandais du FC Utrecht se sont déplacés pour en découdre avec les supporters parisiens.

[modifier]Les principaux groupes de supporters [modifier]Virage Auteuil

  • Karsud (Auteuil Bleu Centre)
  • Kriek Paris 1999 (Auteuil Bleu Porte Gauche)
  • Les Titans (Auteuil Bleu Gauche)
  • PUC => Paname United Colors => Regroupement et non une association

[modifier]Kop of Boulogne

  • Gavroches (Boulogne Bleu B2)
  • Rangers Paris 1995 (Boulogne Bleu B2)
  • Paris Assas Club (Boulogne Bleu B1)
  • C.F.P. – Casual Firm Paris (Boulogne Rouge R1, Boulogne Bleu B1)
  • Section Cigogne (Boulogne Bleu B1)
  • Dirty Squad Paris
  • Old firm

[modifier]Tribune Paris

  • Hoolicool 1993 (K Rouge)
  • Brigade Paris 2006 (K Bleu)

[modifier]Tribune présidentielle Francis-Borelli

  • Les Amis du PSG (B Rouge)
  • PSG Grand Sud (dép. 77, 75, 78, 91, 95, 45, 60) (B Bleu Bas)
  • Titi Fosi 1995 (A Bleu Porte A21)

[modifier]PSG Clubs

  • PSG Club Angers23 (Boulogne Bleu B1)
  • PSG Club Aude
  • PSG Club Auvergne
  • PSG Club Avignon24
  • PSG Club Belgique Drapeau : Belgique Belgique
  • PSG Club Cameroun Drapeau : Cameroun Cameroun
  • PSG Club Est25
  • PSG Club Eure (Vikings 27) (K Rouge)
  • PSG Club Gers – Sud Ouest26 (G Rouge)
  • PSG Club Guadeloupe
  • PSG Club Haute-Saône
  • PSG Club Île de la Réunion27
  • PSG Club Indre
  • PSG Club Londres (Kop of London)28 Drapeau : Angleterre Angleterre
  • PSG Club Marne (Boulogne Bleu B1)
  • PSG Club Martinique
  • PSG Club Meuse
  • PSG Club Montréal Drapeau : Canada Canada29
  • PSG Club Morbihan
  • PSG Club New York City30 Drapeau : États-Unis États-Unis
  • PSG Club Nièvre31
  • PSG Club Nord-Pas-De-Calais (North Sharks)32 (Boulogne Bleu B1)
  • psg club picardie,auto dissou,le 23/09/2010,suite au plan leproux=solidaire des indeps de boulogne>
  • PSG Club Rhône33
  • PSG Club Saône-et-Loire34,35
  • PSG Club Section Pays-Haut36
  • PSG Club Var P.A.C.A.37

[modifier]Groupes dissous

  • Army Korps (1991/1993) (Boulogne)
  • Auteuil Fanatics (1991/1992)
  • Authentiks Paris 2002 (2002/2010) (G Bleu)
  • Boulogne Boys (1985/2008) (Boulogne) (le Conseil d’État a rejeté le 2 mai 2008 le recours déposé par l’association contre le décret de dissolution du 17 avril 2008, pris après avis de la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives38)
  • PSG Club Liban (Drapeau : Liban Liban) – dissous en juillet 2006
  • Block B (Boulogne)
  • Brigad Panam (Boulogne)
  • C.P.P. – Commando Pirate Paris (1986/1994) (Boulogne)
  • Capitals (K Bleu)
  • Chelsea Firm (Boulogne)
  • Commando Loubard
  • Crazy Gang (Auteuil Bleu)
  • Dragon’s (1993/1997) (Auteuil Rouge)
  • Faction Occulte (Boulogne)
  • Firebirds (1986/1993)
  • Génération parisienne (Boulogne Bleu B1)
  • O.C.B.(Boulogne Rouge R1 1998-2001)
  • C.K. Casual Klan
  • Headhunters (Boulogne)
  • I.B.B. (Boulogne Bleu)
  • I.B.R. (Boulogne Rouge avant separation du KOB)
  • Incorrigibles/Irréductibles Gaulois (1991/1992)
  • Kaos Paris
  • Layache (Boulogne Bleu B2-B1)
  • Legion Celte Paris (Boulogne Rouge R2)
  • Lutèce Falco 1991 (Auteuil Bleu Gauche) (Sections : Irish Clan 1994, Vieux Lutece, Baby Squad) (association mise en sommeil suite aux incidents du PSG-OM du 28 février 2010, puis auto-dissoute le 18/05/2010)
  • M.P. Milice Paris (Boulogne Bleu B1)
  • Old Firm (Boulogne)
  • P.S.C.
  • Grinta Paris SG (2009/2010) (Auteuil Rouge)
  • Paris 95
  • Paris Jussieu Club
  • Parisii (Boulogne Rouge R2)
  • Pitbull Kop (1989/1992) (Boulogne)
  • Puissance Paris (2002-2010) groupe autodissous
  • Red Fighters Paris / Paris Tout Puissant / Fanatiques Paris (28/12/2010-11/01/2011: groupe mis en sommeil)
  • R2 Paname (Boulogne Rouge R2)
  • S.K. (Boulogne)
  • Sexion R2 (Boulogne Rouge R2)
  • Supras Auteuil 1991 (1991/2010) (Auteuil Bleu Droite)
  • SUS Scrofa (Auteuil Bleu)
  • Tigris Mystic (1993/2006) (Auteuil Rouge) – groupe autodissous le 27 juillet 2006 suite à des affrontements avec le KOB.
  • Union Casual Paris (Boulogne)
  • Unité Amok (Auteuil Bleu Porte Droite)
  • Young Firm Paris

[modifier]Les principaux chants au Parc des Princes

Les différents chants entendus au Parc des Princes sont relativement nombreux et sont, pour la plupart, inspirés des chants que l’ont retrouve dans les curva italiennes. Cependant, le KOB tentera à son tour de reprendre des chants longs entendus dans les stades anglais. C’est ainsi qu’est né par exemple Oh ville lumière inspiré directement de l’hymne écossais Flower of Scotland.

Par conséquent, on retrouve à la fois des chants courts, des chants plus longs, avec ou sans paroles et qui peuvent être accompagnés ou non de roulements de tambours.

[modifier]Les fans célèbres

Le PSG est également soutenu par des personnalités, souvent dans la « corbeille », dans la tribune présidentielle.

Citons ici ceux qui ne se contentent pas de se faire voir au Parc mais qui sont ouvertement supporters du PSG : 113, Adamo, Claude Askolovitch40, Pit Baccardi, Ramzy Bédia, Jean-Paul Belmondo41, Paul Belmondo, François Berléand42, Louis Bertignac43, Olivier Besancenot44, Booder45, Malek Boutih, Patrick Bruel, Francis Cabrel, Guy Carlier46, Christophe Chenut45, Patrick Chesnais, Elie Chouraqui, Virginie de Clausade, Julien Clerc, Michel Cymes45, Gérard Darmon, Cécile de Ménibus47, Dominique de Villepin, Jamel Debbouze, Christophe Dechavanne, Laurent Delahousse, Jean-Luc Delarue, François-Xavier Demaison, Loránt Deutsch, Diam’s, Yakhouba Diawara, Dida45, Mouss Diouf, Christophe Dominici, Pierre Dorian, Ladji Doucouré48, Michel Drucker45,Guillaume Durand, André Dussollier49, Nicolas Duvauchelle, Pascal Elbé50, Gad Elmaleh, Fabrice, Dominique Farrugia, Stéphane Freiss51, Fabien Galthié, Richard Gasquet52, Florian Gazan, Florian Genton, Élodie Gossuin53, Grégoire, Virginie Guilhaume, Stéphane Guillon54, Cyril Hanouna 55, Hubert Henno, François Hollande, Thomas Hugues45, Francis Huster56, JoeyStarr57, Éric Judor,Philippe Labro45, Jean-François Lamour, Bernard Laporte58, Samuel Le Bihan, Jean-Luc Lemoine, Michaël Llodra59, Philippe Lucas, Enrico Macias, Paul-Henri Mathieu, Max, MC Jean Gab’1, Ménélik,Pierre Ménès60, Gérard Miller, Mister You, Hervé Morin61, Vincent Moscato, Nagui, Yannick Noah, Thomas N’Gijol62, Christian Ollivier, Fabien Onteniente63, Tony Parker, Passi45, Valérie Pécresse64, Fabien Pelous, Mickaël Pietrus, Cédric Pioline65, Stéphane Plaza, Marco Prince, Teddy Riner66, Daniel Riolo, Rohff, Frédéric de Saint-Sernin, Gérard Saillant45, Henri Salvador67, Nicolas Sarkozy68, Kool Shen69, Jules Sitruk, Sinik70, Omar Sy45, Jean Tiberi, Patrick Timsit, Bruce Toussaint71, Robbie Williams72, Michaël Youn73, Valery Zeitoun45, Roschdy Zem74, Sexion d’Assaut. Cette liste partielle ne prend pas en compte les footballeurs ou ex-footballeurs.

[modifier]Anecdotes

  • Pourtant originaire du Sud-Ouest, Francis Cabrel est un inconditionnel du PSG depuis les années 1970. Ce dernier a même annulé au dernier moment un concert au Zénith de Paris pour assister à un PSG-Barcelone (15 mars 1995).
  • Henri Salvador disposait de quatre places à vie au Parc des Princes. Il a profité d’une offre durant la présidence de Daniel Hechter : 10 000 francs pour un abonnement à vie. Henri Salvador en a pris quatre.
  • Répondant à la question « Par amour, seriez-vous prêt à renoncer à supporter le PSG ? » (émission de télévision Le Grand Journal, sur Canal+ le 11 avril 2006), Loránt Deutsch indiqua : « Non ! Il faut qu’elle s’adapte ! ».

[modifier]Filmographie

  • Hooligans : football, l’état de siège, téléfilm documentaire sur le hooliganisme, centré en partie sur le cas OM-PSG.
  • PSG : 40 ans de fièvre, téléfilm sur les 40ans d’histoire du Paris SG, par Canal+

 

Chants des supporters parisiens39 Chants courtsChants longs

  • Ici c’est Paris
  • Oh parisiens allez allez
  • Paris Saint-Germain
  • Allez Oh !
  • Allez Paris allez allez
  • Allez Paris allez Paris SG
  • lolololololo Paris SG
  • Allez Paris Saint-Germain
  • Debout sur la tribune
  • Oh ville lumière
  • ohohohoh PSG
  • Allez Paris
  • Allez Paris allez allez
  • Allez Paris allez
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