Les premiers mots de Leonardo au PSG

Publié le : 29 janvier 20187 mins de lecture

Mercredi soir, vers 18h30, Leonardo a tenu sa première conférence de presse au Parc des Princes, pour officialiser son retour au PSG en tant que directeur sportif. Retour sur les principales déclarations du Brésilien, grâce aux retranscriptions de l’AFP, lequipe.fr et mercato365.com.

Son retour à Paris

Tout d’abord, je suis très content d’être là. Quand j’étais joueur, j’ai passé quatorze mois intenses dans ce club. J’y ai gardé des souvenirs très forts. À l’époque, partir n’avait pas été une décision facile, mais j’ai toujours su que j’y reviendrai un jour. Je ne pensais simplement pas que ça se passerait comme ça, quatorze ans après. Même si ça n’a pas été facile de quitter l’Italie, même s’il y a eu un peu de confusion, c’est un réel plaisir pour moi d’être là aujourd’hui. J’ai été choisi par des personnes organisées, qui ont envie de réaliser quelque chose de très positif pour le PSG. C’est un honneur d’être à leurs côtés.

C’est une grosse émotion de revenir. J’ai un lien personnel avec le PSG. Sinon je n’aurais pas quitté l’Inter. Sincèrement, si j’avais été libre, je n’aurais même pas eu besoin de réfléchir. J’avais déjà été contacté par Paris en 2004 et 2006, je suis toujours resté proche de ce club. Ce que je ne pensais pas, c’est quitter l’Inter dès cet été parce que j’étais heureux là-bas. Il y a cinq mois, je gagnais la coupe d’Italie, je préparais déjà la saison à venir, mes rapports avec M. Moratti étaient bons… Même lorsque Paris m’a recontacté, j’ai répondu : « Je crois que ça ne sera pas possible. » Finalement, les dirigeants ont insisté et ils ont bien fait. Comprenez simplement que ce choix n’a pas été facile. Que ce soit en tant que joueur, entraîneur ou dirigeant, j’ai quand même passé quatorze années de ma vie à Milan. Je ne quitte pas simplement un club, je quitte aussi une vie. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir très envie de réussir ici. J’en rêve.

On a parlé d’un contrat de trois ans, de cinq ans. Mais à la fin, j’ai un contrat à durée indéterminée. Si je ne me sens pas capable de réussir, je laisserai ma place. On n’a jamais discuté d’argent. Nasser a décidé de mon contrat. J’ai le même salaire qu’à l’Inter.

Ses objectifs et ses ambitions pour le PSG

Paris, c’est Paris : douze millions d’habitants, la tour Eiffel, qui est l’emblème du club. C’est déjà une responsabilité. C’est très stimulant. Je n’ai pas peur des responsabilités. Le rêve de faire quelque chose ici est beaucoup plus fort. C’est la seule capitale qui n’a pas d’équipe compétitive en Europe alors que le potentiel est tellement fort.

Ça fait 41 ans que le club existe, c’est un grand club avec une tradition, une histoire, une identité. La dernière saison a été positive avec une quatrième place en L1, une finale de coupe de France et les huitièmes de finale de la Ligue Europa. Mais les dernières années n’ont pas été faciles. Ne vous attendez pas à ce que ce soit la fête tout de suite. Cela n’existe pas.

Il y a beaucoup de choses à découvrir, le club vient seulement d’être racheté. Quand j’étais dehors, j’ai vu beaucoup de choses, mais il me reste encore à étudier. Les gens qui sont au club sont déjà compétents et le club est en très bonne santé. On a parlé du projet ces derniers jours avec les repreneurs et ils ont envie de faire quelque chose à long terme.

Les transferts 2011/2012

Il y a beaucoup de choses à voir. C’est le moment d’étudier la situation. Les nouveaux propriétaires veulent faire quelque chose à long terme et pas acheter dix Messi d’un coup. Ce n’est pas comme ça qu’on fait une équipe. Il y a beaucoup d’exemples d’équipes qui ont fait ça et qui n’ont pas eu de résultats. La base existe, il faut l’améliorer. J’ai eu l’expérience et le plaisir de travailler dans des équipes de très haut niveau et ce n’est pas facile de s’y maintenir.

Le mercato est fou, on n’a pas trop de patience. Mais il se termine le 31 août. On n’a pas un projet pour gagner le premier match. On ne va pas acheter des joueurs pour voir ce qui se passe. On n’est pas pressés, ce n’est jamais bon. Je n’ai eu aucun contact direct les joueurs. Ça commence maintenant.

La première chose que je vais faire, dès ce soir, c’est de discuter avec Antoine Kombouaré. Je ne l’avais encore jamais été fait car je n’étais pas au club et je n’avais pas le droit de le faire. Il faut le faire pour connaître la réalité de l’équipe, les positions des joueurs, ceux qui vont partir. Je dois vraiment étudier la situation.

L’évolution de l’organigramme

Jean-Michel Moutier ? J’ai un très bon contact avec lui, comme avec des anciens présidents. Mais sincèrement, ce n’est pas logique, ce n’est pas le moment de faire rentrer des personnes au club. Le club a été racheté il y a quinze jours seulement ! Je veux me baser sur ce qui existe déjà. Si le club a fait une bonne saison, c’est qu’il n’y a pas trop de choses à changer dans l’organisation.

Alain Roche va-t-il rester ? Je ne sais pas. Je n’ai parlé avec personne. Je dois voir beaucoup de choses. Je n’ai cependant rien à voir avec les changements politiques du club.

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